La traversée du Lac proprement dite

 La traversée du Lac proprement dite             Le problème du tracé de l’Etat

La traversée du Lac proprement dite
La Pointe à la Bise est inscrite à l’Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments d’importance nationale. Aucune restriction de ce genre ne grève le tracé de GeReR.
Pour composer avec cette contrainte, le projet de pont prévoit de créer à une encablure de la rive une île artificielle, destinée à recevoir la culée du pont et la trémie du tunnel qui le prolongerait en passant sous la « zone de protection » de la Pointe à la Bise.

A droite, le rivage de La Pointe à la Bise, à gauche, l’extrémité de l’île artificielle. On distingue tout à droite la trémie d’entrée dans le tunnel de Collonges.

L’administration promet de « minimiser les
atteintes à l’environnement » !?

Il est pour le moins déconcertant d’apprendre qu’aux yeux de l’administration la construction d’une île artificielle, qui rompt la continuité du rivage, d’où jaillissent des camions qui escaladent la rampe du pont, puisse être comprise comme une atteinte minime à l’environnement.
Le point d’accrochage du tunnel à la rive gauche ne pose aucun problème particulier.
Le tunnel immergé continue sous la colline de Coligny sans apparaître.

Trois bretelles se raccordent au quai de Cologny, et deux au plateau de Frontenex. Pour ceux qui arrivent de Thônex, il n’est pas prévu de sortie en direction du quai Gustave-Ador ; pour eux, l’accès au centre se fait par la route de Malagnou.
La géologie du fond du Lac est extrêmement
défavorable, aussi bien pour la solution en tunnel
que pour la solution en pont.
La géologie du tracé GeReR est favorable à un
tunnel de faible profondeur sur toute sa longueur.
Le lac atteint sur ce tracé la profondeur de 50
mètres, et les 10 à 20 premiers mètres du fond sont
des vases à l’état liquide.
La construction de piles de pont ou de tunnels à
cette profondeur et dans ces conditions est très
difficile, hasardeuse, et très peu courante.
Le tracé de la traversée suit le rivage à quelques
centaines de mètres (300 à 400 m) de distance, là
où le lac atteint la profondeur de 5 à 10 mètres.
La méthode de construction est celle qui avait été
adoptée pour le parking du Pont du Mont-Blanc, a
des profondeurs semblables, dans des conditions
géologiques semblables. Elle est bien connue,
sûre, usuelle.

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