Alors pourquoi ce tracé de l’Etat, qui pose de nombreux problèmes ?

Le problème du tracé de l’Etat

 

Alors pourquoi ce tracé de l’Etat, qui pose de nombreux problèmes ?
Ce choix de tracé est dicté par le désir de réaliser un pont prestigieux. Ce n’est donc pas la fonction d’autoroute de contournement qui est essentielle, mais bien la réalisation d’un pont prestigieux.





Au contraire du projet de l’Etat, le projet GeReR résulte d’une approche sans a priori. Il poursuit l’objectif d’un ouvrage rationnel, économique, efficace, satisfaisant les exigences posées par la Confédération.
Il est manifeste que le tracé par la Pointe à la Bise n’a pas sens de pour un tunnel. Il ne fait que compliquer les choses, sans produire aucun avantage : une traversée du lac très complexe, un très long détour jusqu’à Vallard, traversant des zones peu peuplées, établissant deux jonctions pour le moins discutables, tout cela pour un coût très élevé.
Le tracé par la Pointe à la Bise n’a de sens que pour un pont, pour autant qu’on en attende une plusvalue « paysagère ». Dans le cas contraire, qui voudrait protéger l’intégrité du site, la solution « pont » rend le tracé par la Pointe à la Bise encore moins justifié.
Le tracé GeReR a été examiné par l’Etat sous la dénomination « variante 3 c », dans le cadre de l’étude portant sur la circulation et le trafic (Traversée du lac – Contournement est de Genève, Rapport de synthèse des études de faisabilité, mars 2011). A l’issue d’une 1ère phase, l’étude conclut que « les variantes 1 et 3c sont les plus favorables », juste avant de déclarer, à la ligne suivante, que « les variantes 3 ont été éliminées car ne répondant pas à la loi 10015 ». Il est impossible de comprendre cette dernière déclaration, en fait dénuée de sens pour quiconque se penche sur la chose. La seule imprécision qui puisse justifier cette allégation, c’est que la loi 10015 demande un accrochage en rive gauche « dans les environs de La Belotte », ce que réalise le projet de l’Etat aussi bien que le projet GeReR.

A défaut d’explication, cet étonnant ukase, dépourvu de toute objectivité, doit être balayé : Ce qu’il faut retenir, c’est que l’étude de l’Etat, en fait, valide le tracé du projet GeReR.

Il faut relever que cet ukase témoigne de l’a priori qui a guidé l’Etat dans son choix de tracé.

 

Le problème du tracé de l’Etat