Problèmatique de la traversée du lac

Le projet de traversée du Lac a pour objectif primordial d’achever le bouclement autoroutier de Genève. Tous les documents officiels publiés par l’Etat répètent cet objectif à l’envi.

Les deux points « naturels » de raccordement 

Dès la construction de l’autoroute Genève – Lausanne, en 1960, le tronçon du Vengeron était envisagé comme l’amorce d’une traversée du Lac. Exploité depuis lors, ce tronçon d’autoroute, comme d’autres  partout ailleurs, a maintenu éloigné de lui les habitations, à cause du bruit et des pollutions qu’il provoque. La logique exige, aujourd’hui plus qu’alors, d’en faire l’amorce de la traversée autoroutière du Lac. Sur l’autre rive, le tronçon d’autoroute entre le carrefour de Sous-Moulin et la douane de Vallard, la Route Blanche, pour les mêmes raisons, se prête au mieux comme antenne de raccordement de la traversée du Lac.

Le projet de « Genève Route et Rail » comme celui de l’Etat reconnaissent ce fait : la traversée autoroutière du Lac reliera l’embouchure du Vengeron à la douane de Vallard.

Les points communs aux deux projets s’arrêtent là. Entre ces deux points de raccordement, éloignés l’un de l’autre de 7,6 kilomètres deux tracés très différents, celui de l’Etat (13,2 km) et celui de GeReR (9,1 km).

Le projet de l’Etat

Le tracé de l’Etat, qui résout mal l’objectif prioritaire, n’a été retenu que pour une seule raison : il offre la possibilité d’un pont prestigieux.

L’administration plaide très fortement pour la réalisation d’un pont spectaculaire entre le Vengeron et la Pointe à la Bise. Ce parti pris détermine le tracé du reste de l’autoroute de contournement, qui zigzague à travers la campagne genevoise.

Le projet de l’Etat oublie le chemin de fer, qu’il a pourtant choisi tout récemment comme ossature de son infrastructure de la mobilité.

Le projet Genève Route et Rail

Le projet Genève Route & Rail, efficace et discret, économique, simple, rationnel, repose sur une analyse objective. Il propose une traversée du Lac à la fois ferroviaire et routière.

La solution en tunnel du projet « Genève Route et Rail » est:
• plus court d’un tiers,
• bien plus efficace pour soulager le réseau local genevois
• plus économique,
• plus facile,
• ne rencontrant aucun obstacle environnemental,
• ne modifiant pas le paysage,
• s’intégrant dans les principes et préoccupations de la Confédération,
• réalisant gratuitement une traversée ferroviaire, parfaitement à sa place, faisant faire un pas énorme vers l’efficacité des réseaux ferroviaire et routier, et donc de l’ensemble des infrastructures de mobilité.